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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 15:18

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/d/d0/LesCowboysFringants_LaGrand-Messe.JPG


Tracks : Les Etoiles Filantes ; Ti-Cul ; 8 Secondes ; Plus Rien ; Hannah ; Symphonie Pour Caza ; En attendant (le réel de nos gens) ; Lettre à Lévesque ; Ces Temps-ci ; Ma Belle Sophie ; Shish Taouk ; Camping Ste-Germaine ; Si la vie vous intéresse ; Epilogue-Si Tu Penses Un Peu Comme Ca 

 

Et me revoilà sur Rock'n'Blog, parc'que faut pas déconner, mais y'a bien besoin de remonter l'niveau, tabernacle! La dernière fois, c'était électro britannique ( The Prodigy - Invaders Must Die (2009) ), et bien cette fois, ce sera chanson québécoise, avec Les Cowboys Fringants, et en l'occurrence, « La Grand Messe », sorti en 2004, qui est, à mon goût, leur meilleur album, de très loin. En espérant que vous partagerez mon enthousiasme, bonne lecture, et surtout, bonne écoute!

 

On débute avec une intro façon boite à musique, plutôt agréable à entendre, mais peut-être un peu longuette.

 

Puis on entame avec « Les Etoiles Filantes ». Ce titre est tout simplement magnifique. J'en ai la chaire de poule dès que je l'écoute. Chanson mélancolique, nostalgique, mais pourtant remplie d'espoir. Le chanteur nous raconte que la vie est pleine de regrets, d'amours déçus, d'amitiés perdues, d'échecs, et surtout qu'arrivera un moment où tout ça ne sera plus que néant, mais que malgré tout,  tout ça vaut largement le coup d'être vécu, que nous pouvons toujours trouver une raison d'avancer, surtout quand on a quelqu'un avec qui avancer.

 

« Ti-Cul » titre plutôt déboussolant pour un français, qui n'est qu'un surnom affectif. J'aime la fraicheur de ce morceau, bien que purement adressé aux « ados » et jeunes adultes, mais dont je partage totalement la vision: il faut choisir soi-même comment mener sa vie, ne pas la choisir par rapport à ce que la société actuelle voudrait, et qu'il faut persévérer dans ce qu'il nous plait, même si on y galère. En bref, une jolie chansonnette visant les artistes qui se cherchent eux-mêmes.

 

« 8 secondes » est une chanson sur un sujet grave, mais qui, malheureusement, perds beaucoup de crédibilité à cause de l'accent québécois... Statistique selon laquelle toutes les 8 secondes, quelqu'un meurt par manque d'eau potable... Les Cowboys y dénoncent donc avec leur colère bien à eux la pourriture de la société d'aujourd'hui où certains se permettent de se faire du pognon à foison sur des ressources absolument vitales et qui devraient être disponible pour tout le monde (dans le meilleur des mondes...)

 

On enchaine avec « Plus Rien », chanson encore à visée écologique, mais encore plus poignante que la précédente, surement dû au fait qu'elle nous est contée comme vécue. On nous y présente un monde désolé par la société industrielle. Le narrateur nous parle d'un temps déjà révolu qui ne date pourtant que de son arrière grand père. Une chanson magnifique pour un état de la planète désastreux, qui se termine sur l'extinction de l'humanité. A méditer...

 

« Hannah » est une chanson d'amour à une inconnue rencontrée sur le net. Sujet dont tout le monde parle, et qui est pourtant quand même assez « tabou », beaucoup de gens le pratique et pourtant très peu l'admettent. J'aime vraiment beaucoup ce morceau, que je trouve beau et romantique, sans être niais. Et j'aime particulièrement le violon qui s'y trouve.

 

Vient ensuite « Symphonie Pour Caza »... Alors ce morceau est plutôt.... déconcertant par rapport aux autres. Au-revoir poésie, adieu politique, bonjour déconne, bienvenue picole! D'ailleurs le banjo nous mets directement dans l'ambiance, malgré le matin difficile qui commence... Mais rapidement, Caza se sent de nouveau d'attaque! Bref, vous allez vivre deux jours la vie d'un éternel fêtard. Chanson qui mets de bonne humeur et qui, par expérience, est parfaite pour mettre tout le monde de bonne humeur après une bonne grosse nuit alcoolisée.

 

On repart vers la politique avec « En attendant (le réel de nos gens) », mais en gardant notre bonne humeur. Critique des politiques québécois, mais, que l'on peut très facilement transposé aux politiques de l'hexagone. Je trouve particulièrement cette phrase génialement trouvée: « Le programme d'un gouvernement, C'est comme une promesse d'ivrogne ». Le restant de la chanson est du même acabit. Bref un joyeux petit pamphlet délicieux.

 

Les cowboys enchainent avec « Lettre à Lévesque ». Donc désolé pour ceux qui trouveront cette partie chiante, mais je vais essayer de faire court, c'est promis. Donc Lévesque, René de son p'tit nom, est un homme politique québécois, qui commença en étant journaliste. Il fut un grand activiste pour l'indépendance du Québec. Pour ceux qui voudraient en savoir plus, vous trouverez un assez bon article sur Wikipédia. Allez, rentrons vraiment dans ce qui nous intéresse, et en avant la musique! Donc cette lettre commence gaiement sur un p'tit air de banjo et d'harmonica en guise d'intro. L'instrumentation s'efface au profit de la voix, entonnant joyeusement un pamphlet tout de même assez virulent envers les politiciens québécois actuels, une fois de plus. Un petit air de « c'était mieux avant » durant une bonne partie de la chanson, mais cependant assez bien argumenté. Viennent ensuite deux jolis solos, le premiers à l'harmonica, le second au violon, puis reprise de la chanson à proprement parlé. En bref, un bel et entrainant morceau, prônant alter-mondialisme, tolérance, et une certaine révolution pacifiste.

 

Rupture complète avec « Ces Temps-ci », un morceau très mélancolique. Histoire d'un amour qui n'était pas réciproque, d'une grande désillusion, d'une cruelle solitude. Je ne sais trop quoi dire dessus, bien que je l'adore. La guitare y est magnifique, l'accordéon ne souligne que ce qu'il faut, la batterie ne ponctue que ce qui en a besoin, transformant le refrain en un léger rayon de soleil d'hiver, le piano très discret, mais qui manquerait affreusement si il n'était plus là. Un morceau magnifique, même si affreusement triste, en espérant pour lui qu'il ait réussi à se faire à sa résignation forcée.

 

On continue dans la mélancolie avec « Ma Belle Sophie ». Une simple voix féminine accompagnée d'une douce guitare électrique, rejointes par un piano cadencé à partir de la moitié du morceau. Chanson magnifique (oui je sais, encore !), mais encore pire pour le moral que la précédente...

 

Sacrée rupture avec la chanson « Shish Taouk », morceau complètement « débile », mais ayant au moins l'avantage de nous remettre de bon humeur, particulièrement grâce à son synthé quelque peu.... kitsch. Un morceau court, qui sert plus de transition qu'autre chose, n'ayant, à mon avis, pas grand intérêt hormis celui-là.

 

« Camping Ste-Germaine » va nous compter l'histoire du « voyage de noce » de « Gina Pinard et Jay-Pee Labrosse », qu'on pourrait voir comme l'équivalent de nos bidochons français: vieille Mustang, vieux Rock'n'Roll à la Elvis, tournoi de pétanque, etc. Un morceau que j'aime bien entendre, mais qui me laisse assez indifférent à l'écoute (hum hum...). Entrainant, mais pas transcendant.

 

On retourne vers l'engagement politique, alter-mondialiste et surtout anti USA avec « Si la vie vous intéresse ». Pour moi, ce morceau divinement écrit est un équivalent de « L'Homme Pressé » de Noir Désir, mais vu du coté du commun des mortels. Si vous n'arrivez pas à comprendre toutes les paroles, je vous conseille de fortement les lire. Une batterie bien rock, une guitare électrique en mélodie, une guitare sèche en rythmique, une basse pour donner le rythme, quelques mélodies de violons pour enrichir le tout, un cuivre répondant de temps en temps à la voix. Bref, une instru bien riche tout en restant très simple. Une de mes chansons préférées de l'album.

 

Enfin, cet album finit par « Epilogue-Si Tu Penses Un Peu Comme Ca ». J'aime beaucoup les paroles, j'aime beaucoup les voix, un peu moins l'instru. Au niveau du texte, elle me fait beaucoup penser à « L'Homme Ordinaire » de Monsieur Roux. Je n'ai, malheureusement pas grand chose à dire dessus.

 

Donc voilà, pour cette deuxième chronique, encore un de mes albums préférés, mais qui a quelques écoutes de plus que le précédent. Album que je trouve toujours aussi bon, assez variés et bien géré entre sujets graves, déconne et sentimentalisme. Et vous, qu'en avez vous pensé? 

 

ApoKps

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