Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 22:53

Setlist : Days are Forgotten; Shoot the Runner; Velociraptor!; Underdog; Where Did All the Love Go?; I Hear Voices; I.D.; Thick as Thieves; Take Aim; Club Foot; Re-wired; Empire; La Fée Verte; Fast Fuse; Misirlou; Jingle Bells; Goodbye Kiss; L.S.F. (Lost Souls Forever); Switchblade Smiles; Vlad the Impaler; Fire

En 2008, je me suis rendu à Dublin où, en plus de faire du tourisme et de descendre des pintes de Guinness, je me suis rendu à un concert de Muse à Marlay Park. Après une entrée en matière un peu molle mais sympathique assurée par Glasvegas, je me retrouve scotché par le second groupe de la soirée. Un concert d’une énergie rare, sans fioritures, un son pop-rock puissant. C’était la première fois que je voyais Kasabian en concert. Ce concert date d’après leurs deux premiers albums, Kasabian (2004) et Empire (2006), deux albums plein de punch. Après trois ans et deux albums plus  expérimentaux (West Ryder Pauper Lunatic Asylum (2008) et Velociraptor ! (2011)) où en est-on ? 


L’accueil pour ce concert est assuré par PENGu !NS. Sous ce nom se cache un groupe énergique mené par une chanteuse survoltée (parfois un peu trop ?), dont la voix m’a fait un peu penser à celle de la chanteuse de The Dead Weather, ce qui est un bon point. Leur musique est assez puissante et j’ai pris plaisir à découvrir ce groupe. On peut simplement regretter le jeu de scène un peu excessif de la chanteuse. Un bon échauffement pour ce qui va suivre et un bon moment. A suivre donc…


Il faut avouer, la seconde partie se situe déjà à un autre niveau. Il s’agit de Miles Kane, surtout connu pour son travail avec The Last Shadow Puppets. C’était un artiste qui montait gentiment dans ma liste des albums à écouter et qui n’avait pas encore atteint le haut. C’était donc une première pour moi. Avec son style à la Beatles il nous offre une pop très marquée par les influences des années 60-70 sans pour autant en faire un copier-coller de ce qui existait. Il nous livre une musique tantôt rock (Come Closer, Kingcrawler) tantôt plus pop comme Rearrange ou Counting Down the Days mais toujours avec une part d’originalité. Le groupe s’éclate sur scène, ça se voit et c’est communicatif. Et soudain, il y a une personne de plus sur scène ! Serge Pizzorno se tape l’incruste sur l’une des dernières pistes de Miles Kane et vient partager un petit morceau de ce très bon concert. 


A l’image de leurs albums (encore que pour le dernier ça se discute), Kasabian commence le concert à fond, par une salve de morceaux tous plus énergique les uns que les autres issus des trois derniers albums. Déjà, on sent que le groupe est toujours aussi à sa place sur scène et qu’ils sont toujours aussi contents d’être là. C’est d’ailleurs un sentiment que l’on retrouve pendant tout le concert avec des petits moments d’échanges particuliers avec le public. 


Le concert se poursuit sur une note plus soft avec l’enchainement des morceaux Where Did All the Love Go ?; I Hear Voices ; I.D. et Thick as Thieves. Comme pour placer une bonne transition après ce moment de calme au milieu de la tempête, Take Aim est la chanson suivante avec ses couplets lancinants et son refrain puissant. La suite est tout naturellement une nouvelle dose de décibels énervés avec Club Foot, Re-wired et Empire, juste de quoi amener le public à chanter « Happy Birthday » à Serge Pizzorno qui soufflait ses 31 bougies. Pour la chanson suivante, les lumières de la salle s’éteignent et le groupe invite le public à allumer les portables, ainsi on se retrouve dans cet océan d’étoiles pour planer avec la Fée Verte. Un retour sur Terre brutal nous attend avec Fast Fuse et une cover de Misirlou.


Un petit moment fort sympathique nous est ensuite offert par le groupe qui nous souhaite un joyeux noël en chanson avec Jingle Bells. On reste dans du léger avec Goodbye Kiss avant de retomber dans du lourd avec un final sur le monumental L.S.F.. Et là vous pensez peut-être que c’est fini, qu’on a assez versé de sueur ? Et bien non. Pour le « encore » le groupe attaque avec Switchblade Smiles avant de nous finir avec Vlad the Impaler et Fire de leur troisième album.


En résumé, une très bonne soirée, riche en rock, en pop et en décibels. Les trois groupes nous ont offert une bonne dose de musique et de plaisir, qui semblait être partagé.  Deux découvertes très intéressantes et une confirmation, c’est un bon score pour une soirée. Verdict, Kasabian n’a pas perdu de sa magie en concert, elle a juste su évoluer avec leur musique, donnant un concert qui nous emporte loin d’ici. J’attends avec impatience le prochain voyage qu’ils vont nous proposer.


Jid.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Rock'N'Blog
  • : Blog de chroniques Pop-rock, albums et concerts. Le blog a été tenu à plusieurs mains entre 2008 et 2014, puis repris en 2019 après 5 ans d'absence. Les chroniques seront à partir de 2019 hébergées ici et sur le site de la boite de nuit Pop-Rock Les 3 Orfèvres, située à Tours (37) dont je suis désormais le DJ. Si vous voulez suivre le blog sur Facebook pour vous tenir au courant des dernières nouveautés : http://www.facebook.com/home.php?#!/pages/Rock-n-blog/203862439693573 Et pour la boite de nuit Les 3 Orfèvres : https://www.facebook.com/les3orfevresdiscotheque/?epa=SEARCH_BOX Bonne visite à toutes et à tous ! Moi-même.
  • Contact

Recherche