Tracks: Speak to me/Breathe ; On the run ; Time/Breathe ; The great gig in the sky ; Money ; Us and them ; any colour you like ; Brain damage ; Eclipse.Le Dark side of The moon… Premier vinyle acheté, premier vinyle chroniqué... Considéré par beaucoup comme étant le sommet de la carrière du Floyd, un véritable monument du rock en somme.
Tout d’abord la pochette, inutile de la présenter, il s’agit du mythique prisme qui fragmente la lumière, selon un théorème connu de tous lycéens… Un minimalisme classe, très sobre, et finalement d’une simplicité que j’adore. Un très bon point donc.
La musique se lance et on entame avec Speak to me et breathe, musique d’intro assez douce, m’évoquant personnellement les fonds marins, reprenant mon imaginaire là ou Echoes (dernière chanson de l’album précédant, Meddle), l’avait laissé. Une bonne intro, douce, simple. L’enchainement avec On the run nous laisse croire à un disque très très doux, bien plus que l’étrange meddle précédemment cité.
La première fois que j’ai entendu Time, j’ai vraiment sursauté. Cependant c’est plutôt appréciable de sortir l’auditeur de la léthargie dans laquelle les deux premières chansons auraient pu le plonger. On pourrait presque considérer que le disque se lance ici.
The great Gig in the Sky est une assez bonne chanson, originale (la seule chanson ou aucun membre du Floyd ne chante les paroles en fait). Elle clot assez bien la face A.
La face B commence avec un des plus grands hits de Pink Floyd, Money. Inutile de la présenter, la chanson est une tuerie. Tout petit reproche, je trouve qu’elle ne s’insère pas très bien dans l’ambiance du disque, mais bon ce n’est pas très grave.
Le disque se calme à nouveau et le saxo de Us and Them nous emmène quelque part dans l’espace… Une des meilleures chansons composées par Rick Wright je pense, et assurément un des plus beaux morceaux de l’album à mon gout.
La fin de l’album ressemble à une longue suite comme le Floyd les affectionne (Atom heart mother…). La chanson Brain damage probablement dédiée à Syd Barrett est peut être la plus folle de l’album, avec ce rire récurrent pendant toute la chanson. L’enchainement avec Eclipse clôt ainsi l’album.
L’album n’a pas volé son statut de chef d’œuvre. Pink Floyd a cependant un peu abandonné l’expérimentation qu’on trouvait auparavant dans Meddle ou Atom heart Mother, ce qu’on peut trouver dommage. Pour certains il est le point culminant de la carrière du Floyd. A mon gout je préfère Wish you were Here, l’album suivant, mais je ne boude jamais mon plaisir d’écouter cet album.
18/20 (NB : La note exprime juste le plaisir que j’ai ressenti personnellement à l’écoute, non pas une note de la technique musicale, ou même de la valeur réelle de l’album en général. Elle permet juste d’indiquer mon échelle de plaisir ressenti ici.)
Moi-même.
Aller je me lance je mets le disque, je vais le donner mon avis. Evidemment en même temps, j'allume mon PC, histoire d'en faire profiter mon azerty. Bref j'y vais. Mais là, internet m'appelle... Ce n'est que lorsque que les pendules de Time me font sursauter que je me rends compte que j'ai été happée par la toile et que je n'ai rien suivi à la musique... Bref, j'abandonne, me dis-je... Et puis à mon chéri de me dire c'est normal, le disque ne commence qu'à Time. Me voilà rassurée. Bon alors j'y vais (à partir de la chanson Trois). Disons que Time, avec moi, c'est l'amour vache (je ne pensais pas qu'écouter les Floyd pour faire la sieste était une mauvaise idée... grave erreur). Mais je le reconnais, une fois qu'on se remet d'un tel réveil, qui sonne la fin de la paix (de l'ennui? nooon) du début du disque... Et là on commence à comprendre pourquoi il s'est si bien vendu. Un morceau sur le temps gaspillé et l'ennui... Mais non, je n'ai vraiment pas perdu mes 6 minutes et quelques à écouter cette chanson douce et rythmée à la fois. The Great gig in the Sky, on n'y entendra pas la voix des floyd, mais celle d'une femme qui chante, qui crache sa douleur ou son plaisir, les versions diffèrent... Quoi qu'on en dise, un morceau assez surprenant. Money, une chanson au rythme entêtant, mais dont finalement on ne se lasse jamais... Mais ça fait quand du bien de se calmer un peu sur Us and Them... Comment dire, vous voyez quand il y a du bruit dans votre maison, et que vous vous allongez tout au fond de votre baignoire... Cette sensation de solitude, même si votre mère passe l'aspirateur à côté? Hummmmmmmmmmmmm. Mais mince, plus d'air, il faut remonter... Alors nous y voilà: Any colour you like ou l'art de ne pas rendre un instrumental ennuyeux (oui, je ne suis pas musicienne, donc je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent que les paroles on s'en fout)... Une guitare sautillante, puis langoureuse, avant d'enchainer sur Brain Damage... Bon sang que j'aime cette chanson... celle là ne te plonge pas dans ta baignoire, non, elle te rend tout léger et si tu fermes les yeux... Tu es déjà loin... presque au dessus de la face cachée de la Lune... Apaisante? Pas tant que ça... ces rires derrière... ils rendent l'atmosphère lourde... Et comme une éclipse, tu ne sais plus trop s'il fait jour, ou nuit, si tu te sens apaisé, ou oppressé... Magistralement magique...
Nizouille.
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